Avant le temps du Coronavirus, on passait nos jours en ayant la sensation que le temps passait très vite si bien qu’on avait tendance à reporter les petits plaisirs de la vie, notamment la lecture d’un livre.
Maintenait nous avons le temps mais aussi nous vivons dans une incertitude mêlée de peur. Je trouve que « La Peste » d’Albert Camus est une bonne armure pour lutter contre ces sentiments.
Tout d’abord c’est un livre dans lequel je me suis vue m'identifier à chaque personnage. A l’instar d’eux l’incertitude m’avait dominée, étant donné que j’ai voulu donner un sens à l’absurde en cherchant d’explications suffisamment satisfaisantes. A titre d’exemple, au début, j’étais dans la négation, comme si rien ne s’était passé et que le lendemain le virus serait considéré comme un complot. Après j’ai pris l’attitude de la résistance pour sauver ma vie en restant chez moi.
En outre, ce livre offre une leçon. En effet, l’unique manière de s’en sortir comme un être humain est de se tourner vers les autres, d’aider et de croire que rien est immuable, pas même le virus, et que nous sommes capables d’évacuer la peur.
Enfin, c’est une chronique réaliste qui m’a montré que la normalité n’existe pas dans la vie, tout est en constant changement. Car, le sens de l’existence est variable, si avant posséder des choses matérielles donnait un sens à ma vie, maintenant avoir le sourire de ma mère me le donne.
Evidemment, même si « La peste » est une œuvre assez connue dans le monde entier et que possiblement vous l’aviez déjà lue. Je vous invite à la relire, car nous sommes confrontés à des situations qui nous amènent à en profiter d’une autre façon.
Sheyla Guerra
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